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Une nouvelle étape

Bordeaux Métropole porte l’effort de développement des réseaux de chaleur sur des quartiers résidentiels ayant de fortes consommations d’énergie comme à Mérignac centre, Métropole sud ou au Grand Parc. Le projet Aéroparc marque une nouvelle étape avec le développement d’un projet dans un secteur à vocation économique. Alors que les projets habituels consistent à chauffer très majoritairement des logements et des bâtiments publics, il s’agit ici de fournir le service à des acteurs économiques, notamment des industriels, et de s’adapter à leurs besoins spécifiques.

Ce nouveau réseau de chaleur permettra de décarboner le chauffage des bâtiments des activités aéronautiques situées sur le secteur de l’aéroport grâce à un puits géothermique sous-exploité et à une nouvelle chaudière bois.

 

Un projet d’envergure

Ce réseau, qui s’étendra sur 20 kilomètres, pourra fournir de la chaleur et du froid à 38 abonnés (parmi lesquels Dassault, Sabena, Ariane et la métropole de Bordeaux), dont 20 existants et 18 potentiels d’ici à 2040, précise la métropole. Celle-ci évalue leurs besoins en chaleur à plus de 80 GWh/an à partir de 2040. Ils se répartissent de la façon suivante : 45% pour cinq grands abonnés (BA 106, Dassault, Sabena, Ariane et l’aéroport de Bordeaux), 10% pour de plus petits abonnés existants, 45% pour les projets neufs à venir.

Le projet permettra une forte décarbonation du chauffage des bâtiments des principales activités aéronautiques situées sur le secteur de l’aéroport, grâce à l’utilisation du puits géothermique de la Base aérienne 106 aujourd’hui sous exploité et grâce à une nouvelle chaufferie bois. Un service de production de froid pourra également être proposé aux bâtiments de ce secteur.

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