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Novembre 2024

 

LA PAROLE EST À LA MAJORITÉ


 

La Politique de la Ville au service des habitants de Beaudésert et d’Yser Pont de Madame

La Ville de Mérignac maintient une attention constante à ses deux quartiers prioritaires. Des projets ont été nouvellement développés pour accompagner l’insertion des habitants en situation de précarité les plus éloignés de l’emploi. Dans le cadre du contrat de Ville 2024-2030, la Ville poursuit donc ses engagements en y consacrant un budget de 59 000 € par an pour financer des projets aux côtés de Bordeaux Métropole et de l’État.
À Beaudésert, une halte-garderie itinérante s’installe désormais tous les lundis au sein du Centre Social et Culturel. Cette offre innovante de garde d’enfants répond à un besoin croissant des familles du quartie. Les parents, et notamment les femmes, peuvent de ce fait être orientés vers des formations et des activités associatives en vue de leur insertion professionnelle.
À Yser Pont de Madame, le parcours d’insertion « Connect’Elles » a déjà permis à 8 femmes du quartier de suivre une formation de 254h pour améliorer leur maîtrise de la langue française et développer leurs aptitudes face au numérique. Le chantier d’insertion Talents Aiguilles, en partenariat avec la MJC centre-ville et Alios Formation, mêle également formation couture et maîtrise de la langue.
Grâce à cette approche collective et transversale, la Ville anime un réseau partenarial fort afin de proposer des actions au plus près des besoins des habitants de ces quartiers.

Emilie Marchès, Adjointe au Maire déléguée à la Politique de la Ville

 


 

Novembre sera-t-il le mois de l’Économie Sociale et Solidaire (ESS) ?

Le gouvernement a choisi de nommer une ministre déléguée à l’ESS, à l’intéressement et à la participation. Étrange alliance hétéroclite des genres ! Alors, comment l’État va réellement soutenir les dynamiques locales porteuses de liens et d’emplois ? Comment permettre à ces innovations sociales de perdurer ? L’ESS peut-elle contribuer à sortir notamment le secteur social et médico-social d’une simple logique de profits, qui amène à des situations parfois dramatiques (petite enfance, 3ème âge…) ?
De son côté, Mérignac s’est musclée, en se dotant de moyens importants pour faciliter le retour à l’emploi : adoption de la charte d’achat responsable (favoriser l’ESS, les critères sociaux et environnementaux), des cours gratuits de langue française, accompagnements numériques gratuits (700 en moins d’un an), actions systématiques au plus près des demandeurs d’emploi, soutien des structures (PLIE ADSI, Mission Locale Technowest, MAS, CLAP,…), recrutements...
Les associations mérignacaises et leurs bénévoles, participent également à cette dynamique : le SAM aide ses adhérents à trouver un emploi. Pilier de l’ESS à Mérignac, l’association d’insertion et de valorisation des textiles AMOS vient de fêter ses 30 ans : 250 tonnes de vêtements collectés, plus de 750 emplois créés !
Nous tenons à remercier tous ceux qui contribuent à créer du lien.

Patricia Nedel, adjointe pour Mérignac Ecologiste et Solidaire

 


 

Se loger : un handicap

La situation du logement est particulièrement grave. On est face à une crise historique : 2,6 millions de personnes sont en recherche d’un logement et 3000 enfants dorment dans la rue.
À Mérignac, 1400 demandes de logements sont en attente. Obtenir un logement social a un cout raisonnable est très difficile. Alors que l’on approche de la trêve hivernale, il va y avoir encore un nombre important de personnes sans logement ou en logement insalubre. Pour notre ville, il y a énormément de demandes non satisfaites alors que l’on essaie de palier aux manquements de l’État.
Mérignac compte 25 % de logements sociaux. Elle fait des efforts et propose de monter à 35 % la création de logements sociaux afin de loger notamment de nouveaux habitants.
Lors du dernier congrès HLM, bailleurs et organismes, élus se sont accordés sur l’ampleur de la crise du logement à laquelle sont confrontés les ménages, à des besoins pressants et notamment les précaires, les jeunes, des catégories moyennes. 
Des mesures attendues font consensus et peuvent être mises en place rapidement comme, par exemple :

  • La réduction de la TVA sur la construction de logements sociaux
  • Un soutien accru aux primo- accédants par l’extension des prêts à taux zéro
  • Un plan spécifique de rénovation énergétique des logements sociaux existants.

Nos élus continueront de porter ces revendications. Le gouvernement doit prendre ses responsabilités et mettre en oeuvre ces mesures essentielles sans délai.

Groupe communiste : C. Mellier, J. Girard, M.A. Chaussoy, L. Farnier, L. Beaulieu

 


 

LA PAROLE EST À L’OPPOSITION


 

Déni de réalité

Il y a 10 ans, conscient de la mutation de notre commune, le maire débaptisait la revue municipale : « Mérignac Ville Verte » devenait « Mérignac magazine ».

En conseil municipal du 7 octobre dernier, un plan destiné à « renaturer » (sic) Mérignac était présenté. Sa dénomination est « Continuons Mérignac Ville verte ». Plutôt osé !

Contre toute évidence, la municipalité chercherait-elle à faire croire que Mérignac est restée aussi verdoyante qu’il y a 20 ans ?

Chacun le sait, après plusieurs décennies d’urbanisation excessive, l’environnement de la commune s’est dégradé : bétonnage intensif (ex : programme Marne-Soleil et ses milliers de nouveaux habitants), îlots de chaleur (ex : centre-ville), immeubles aux façades sombres qui captent la chaleur (ex : Ardillos), sols artificialisés (ex : site de l’ancien bowling), plan « Un million d’arbres » dont 50% meurent faute d’irrigation (ex : av. F. Mitterrand), etc.

Responsables de cette politique urbaine en forme de course aux 100.000 habitants, le maire et son équipe semblent vouloir faire oublier leur bilan grâce à des artifices de communication.

Qui sera dupe ? Sûrement pas les Mérignacais qui voient leur ville devenir une banlieue sans âme où la circulation est congestionnée et dont le réseau d’assainissement sature.

Thierry Millet, et Jean-Marie Achiary Groupe Ensemble pour une Ville Durable


 

MÉRIGNACAIS !… dans quelle ville virons-nous demain ? À quoi ressembleront nos quartiers à l’orée des années 2035 ?

Le Conseil Municipal d’octobre met la majorité municipale en face de ses contradictions !

Si on peut se satisfaire qu’il soit proposé aux mérignacais de s’inscrire dans une démarche environnementale positive visant à favoriser la création d’un ensemble d’espaces verts sur la commune par la mise en oeuvre du programme « CONTINUONS MERIGNAC VILLE VERTE – RELEVONS LE DEFI CLIMATIQUE 2024-2030 »,
Il est incompréhensible que cette même majorité puisse soutenir et défendre le nouveau Plan Local d’Urbanisme (PLU 3.1), voté par Bordeaux Métropole pour la première fois sans l’unanimité des Maires ? La gouvernance socialiste et écologiste de BxM a élaboré une liste à la Prévert de surenchère réglementaire et d’exigences contre productives tant pour répondre à l’accélération du changement climatique, que pour favoriser la construction de logements de qualité. Encourager la densification du logement sont dans l’intra-rocade continuera à générer une saturation de nos infrastructures de transport et nos infrastructures routières.C’est une incohérence majeure. 

Enfin, bien que la population de notre commune « est censée ne pas augmenter ! », nous nous sommes associés au financement de 2 CENTRES D’ACCUEIL COLLECTIFS DE MINEURS au sein des écoles A.FRANCEet E. HERRIOT… complètement saturé !
Chacun appréciera…

Patrice LASSALLE-BAREILLES, Conseiller et Délégué Municipal HORIZONS, Maria IACOB, conseillère municipale