En 2020, les riverains ont pu accéder à une nouvelle zone verte de 1,6 hectares entre Pichey et le centre-ville, à proximité de la rue Charles Despiau. Et le parc grandira encore dans les prochaines années pour atteindre 7 hectares supplémentaires. Un vrai parc nature ouvert à tous. Dans l’ancienne version du Plan Local d’Urbanisme (PLU), les terrains sur lesquels il se déploie étaient voués à l’urbanisation.

La mairie les a finalement classés en « zone naturelle » pour ouvrir aux Mérignacais un nouvel espace vert protégé dans un milieu très urbain, proche de la rocade, conformément à son principe : « Un écrin de verdure au moins à 500 m de chaque habitation ».

Petit parc deviendra grand

La faune aura encore plus de place d’ici 1 à 2 ans : après l'acquisition de nouveaux terrains connexes aux 1,6 ha déjà ouverts au public, une seconde partie sera créée au nord, encore plus arborée que la première. De légers aménagements sont prévus (panneaux informatifs relatifs à la faune et à la flore, boucle intérieure en calcaire et platelage bois pour préserver le sol humide, les espèces végétales et animales, un parcours de santé...). Quand tout aura poussé, la Ville fera écocertifier le parc du Renard par le biais de son plan de gestion différencié.

« Ce parc est le résultat d’une volonté politique affirmée : concentrer les nouveaux logements dans des zones spécifiques de projet (axe des transports en commun, notamment le long du tram) en donnant accès à des espaces de verdure. Notre majorité municipale a fait modifier le PLU pour soustraire des terrains à l’urbanisation, pour les sanctuariser et conserver des parcelles naturelles au coeur de la ville et de ses quartiers. Nous souhaitons continuer cette politique volontariste d’acquisition sur d’autres fonciers pour agrandir et compléter le parc du Renard. Ces achats et les études d’aménagement suivent leur cours. »

Thierry Trijoulet
1er adjoint délégué à l’urbanisme, aux grands projets urbains, à l’habitat, au patrimoine et à la politique de la ville

Prairie et verger d’espèces anciennes

Ce sont d’ailleurs les habitants eux-mêmes qui, à l’issue de plusieurs épisodes de concertation riveraine, ont choisi le nom du parc. Renard : un clin d’oeil au canidé à poils roux et blanc ? Pas du tout : le « renard » fait en réalité référence au petit ruisseau qui coulait au nord du parc.

Cette présence de l’eau s’y fait encore sentir : à l’origine, le parc était une prairie humide, la Ville y maintient des sous-bois humides pour les amphibiens, y pratique les fauches tardives et y a planté des arbres, un verger pour les abeilles et autres insectes pollinisateurs. Comme les Mérignacais l’apprennent via les panneaux informatifs implantés à proximité, ces fruitiers encore jeunes comptent surtout des espèces anciennes et locales (pommes, poires, figues, cerises...). Bonne nouvelle : la cueillette est libre !

Les riverains ont également pu participer au choix des mobiliers et des agréments, notamment des jeux en bois pour les petits de 1 à 3 ans. Les familles et les assistantes maternelles sont ravies ! Toujours à la demande des usagers, la Ville a fait ajouter un terrain de pétanque qui n’était pas prévu dans le projet initial. Mais le soir, chut ! Le public est invité à sortir, le gardien referme la grille, l’éclairage public s’éteint... les animaux peuvent commencer leur vie nocturne.

Le parc du Renard en un clin d’œil

Depuis 2020, les habitants du quartier Pichey bénéficient d’1,6 hectares de parc nature aménagés pour toutes les envies :

  • 3 aires de jeux pour les plus jeunes
  • 2 tables de pique-nique accessibles aux personnes à mobilité réduite
  • Un théâtre de verdure propice à l’accueil de spectacles en plein air
  • Des sentiers piétonniers
  • Des arceaux à vélo
  • De nombreux arbres plantés dans les différents espaces du parc
Parc du renard en images
Parc du renard
Parc du renard
Parc du renard