25/11/2024
Actualité publiée dans le Mérignac magazine de novembre 2024

C'est quoi ?

Inaugurée le 25 novembre 2023, la Maison des femmes est un lieu d’accueil, d’information, d’orientation et d’accès aux droits pour toutes les victimes de violence. Chaleureux et sécurisé, il est situé à la Maison des associations (55 Avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny).

Chiffres clés 

  • plus de 100 personnes ont rencontré les travailleurs sociaux et psychologues
  • 50% de mérignacais·es
  • 98% de femmes
  • plus de 100 entretiens avec le Prado et le CIDFF

 

Qu’y trouve-t-on ?

Protégé par une caméra de surveillance à l’extérieur, le lieu dispose :

  • d’un point justice spécialisé dans les violences intrafamiliales ;
  • de permanences d’avocats, du Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles (CIDFF), du Prado, d’une psychologue et de travailleurs sociaux.

 

Informations pratiques 

  • Adresse : 55, avenue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny
  • Accès :
    • Accueil MDA
    • Porte sur le côté droit et sonner
  • Permanences* sur place ou par téléphone sans rendez-vous :
    • lundi : de 14h à 17h
    • mardi au vendredi : de 9h à 17h
 LundiMardiMercrediJeudiVendredi
9h - 12h30FerméTravailleur socialTravailleur socialTravailleur socialTravailleur social
14h - 17h Travailleur socialJuristeTravailleur socialPsychologue

 

* Permanences : Centre communal d’action sociale (CCAS), Centre d’information sur les droits des femmes et des familles de la Gironde (CIDFF), Prado, Maison départementale des solidarités.

Environ 90 % des situations comportent à minima 2 sortes de violence :

  • 95% de violences psychologiques
  • 53% de violences physiques
  • 34% de violences sexuelles
  • 14% de violences économiques
  • 12% de violences administratives

D’abord mettre les victimes à l’abri

« Engagée depuis longtemps contre les violences faites aux femmes, Mérignac a créé cette maison - leur maison - d’abord pour mettre à l’abri les victimes, mais aussi pour leur apporter une aide efficace, bienveillante et personnalisée. Elles peuvent compter sur un accompagnement global, avec de nombreux acteurs concernés. Nous sommes toutes et tous concernés par ces violences. »

Marie Récalde
Conseillère municipale

D’abord mettre les victimes à l’abri
« On lutte aussi contre les violences par la prévention, dès le plus jeune âge. La végétalisation des cours de récréation qui permet un meilleur partage des espaces entre les filles et les garçons, des activités périscolaires tournées vers la lutte contre les discriminations, pour le respect mutuel ou contre le harcèlement sont primordiales. Les élèves de Rosa Bonheur ont ainsi créé un « harcélomètre » pour repérer et prévenir les différentes violences que l’on peut rencontrer à l’école et en dehors de l’école. »

Samira El Khadir
Conseillère municipale