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02/04/2024
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Frédéric Villeroux, champion de cécifoot

Frédéric Villeroux a participé aux Jeux paralympiques d’Athènes, de Londres et de Tokyo. Soutenu par la bourse des sportifs instaurée par la municipalité, il se prépare activement pour ceux de Paris. Et entend porter loin les couleurs de Mérignac.

Il a grandi sous le soleil de Montpellier, avant de « monter » vers la région bordelaise pour ses études. À 20 ans, Frédéric Villeroux, déficient visuel, se destinait à une carrière dans le secrétariat. Des copains l’entraînent alors vers les terrains de sport. Il ne les quittera plus. Ancré à Mérignac depuis de longues années, Frédéric Villeroux a fait du cécifoot son métier et sa passion. Et quand il n’entraîne pas les jeunes au sein du Sam cohésion sociale, il court après un ballon sonore et s’entraîne pour les Jeux paralympiques de Paris 2024.

« Le cécifoot est l’un des sports les plus exigeants pour les personnes en situation de handicap à cause des déplacements dans l’espace. Cette exigence nous pousse sans cesse à nous dépasser. Les parties sont toujours très incertaines, chacun vient sur le terrain avec sa personnalité et on se sent portés par l’esprit d’équipe et la force du collectif », explique-t-il.
Frédéric Villeroux, champion de cécifoot

Sur le terrain de l’éducation et de la sensibilisation

Après Athènes, Londres et Tokyo, Frédéric Villeroux entend bien participer aux Jeux paralympiques de Paris 2024. Il enchaîne les stages et s’entraîne presque tous les jours pour cet objectif.

« Les Jeux paralympiques sont très médiatisés et ce relais est important, car il permet de montrer que les personnes en situation de handicap ont aussi de grandes capacités sportives », assure-t-il encore.

Frédéric Villeroux n’attend pourtant pas d’être sous les feux des projecteurs pour valoriser sa discipline. Aux côtés du Sam cohésion sociale, il va porter la bonne parole du sport dans les écoles et les centres de loisirs. Et sensibilise ainsi les enfants de la commune à l’inclusion et aux valeurs de l’olympisme.

Ce qu’il aime à Mérignac ?

« Le fait d’avoir toutes les commodités à portée de main, la proximité de la campagne et le gymnase Gisèle Halimi : il est génial ! »

Les secrets de sa forme ?

« Le travail, l’engagement dans la discipline, et les entraînements cinq fois par semaine ».

La bourse des sportifs ?

« Un acte fort de la municipalité qui permet, aux sportifs que nous sommes, de mettre toutes les chances de notre côté ».