Fil d'Ariane Page d'accueil Actualités Réduisons nos déchets Réduisons nos déchets En moyenne, chaque Français produit 582 kilos de déchets par an* ! Compétences de la Métropole, la collecte et la gestion des déchets ont largement amorcé leur transition afin de réduire de 15 % leur quantité d’ici 2030. Les solutions mises en place sur le territoire portent déjà leur fruit. Comment produire moins de déchets et mieux recycler à Mérignac ? partager sur 09/12/2024 Mérignac décline le Plan déchets métropolitainAprès plusieurs décennies d’augmentation des quantités de déchets, il devient urgent de les réduire pour des raisons environnementales, de consommation de ressources et d’émissions de CO2, mais aussi pour des raisons pratiques et économiques. Chaque tonne de déchets non produite est une tonne de moins à collecter, à trier et à payer pour la Métropole et ses habitants. Réparer, donner avant de jeterL’objectif du Plan déchets : développer le réemploi et augmenter la quantité d’objets réparés ou réutilisés pour atteindre l’équivalent de 5 % du tonnage de déchets ménagers en 2030. Pour ce faire, une aire de réemploi a été ouverte à Gradignan, mais la Métropole vise un maillage beaucoup plus fin de son territoire via les centres de recyclage. À terme et au rythme des acquisitions foncières, chaque déchèterie devrait être équipée d’une zone pour le don et le réemploi. * Rapport 2023 de la Cour des comptes Déjà des résultats visiblesAujourd’hui, si vous triez bien, votre poubelle d’ordures ménagères ne contient plus d’emballages, ni de biodéchets.« Les solutions d’accompagnement mises en place sur le compost ou les déchets alimentaires et le bon geste de tri adopté par les habitants ont fait baisser le volume des poubelles noires », souligne-t-on à la mission Plan stratégique déchets de la Métropole. « Plus de 50 % des bacs ne sont présentés qu’une semaine sur deux et les bacs restants sont présentés à moitié vides. La collecte est donc en train de s’adapter à la réalité des volumes et passe petit à petit au 1 + 1, soit une collecte de la poubelle noire et une collecte de la poubelle verte / jaune par semaine. »À Mérignac, le changement est effectif depuis le 25 novembre.La refonte de la collecte, c’est :180 camions de moins sur les routesDes économies sur les carburants, camions et matérielsMoins d’émissions de CO2 et de gaz à effet de serreEn savoir plus Recycler ne suffit plus !« Depuis 25 ans, beaucoup d’efforts ont porté sur la qualité du tri qui est essentielle au recyclage. Mais aujourd’hui, recycler ne suffit plus, il faut réduire notre production de déchets ! Mérignac accompagne le Plan déchets, la communication autour des 3R (réutiliser, réparer, recycler) et le déploiement de nouveaux dispositifs comme les bornes alimentaires testées depuis 2 ans pour capter les biodéchets et ne plus les envoyer à l’incinération. » Gérard Chausset Adjoint au maire, délégué au domaine public, aux espaces verts, aux mobilités et aux travaux Le Plan pour réduire les déchets L’extension des consignes de triLe tri est beaucoup plus simple : tous les emballages dans la poubelle jaune ou verte ! Depuis le 1ᵉʳ janvier 2023, cette extension facilite le tri pour l’usager et permet d’augmenter le recyclage des emballages et des papiers collectés.Afin d’accueillir ces flux, la Métropole a investi plus de 35 M€ dans l’agrandissement du centre de tri de Bègles, en mesure aujourd’hui de traiter 30 % de déchets supplémentaires (50 000 à 65 000 tonnes par an). Valoriser les biodéchetsLes déchets verts restent au jardin ! Aujourd’hui, les déchets verts représentent encore 28 % des apports en centre de recyclage alors que, laissés sur place, ils enrichissent le sol et participent à la gestion de l’eau ! La Métropole subventionne donc à 50 % l’achat d’un broyeur individuel et à 30 % l’achat d’un broyeur collectif. De la même manière, elle cofinance pour moitié l’achat d’un kit « mulching » qui s’adapte sur les tondeuses pour hacher plus finement la pelouse afin de la laisser sur place. Le service en + : le broyage Avec 600 personnes inscrites cet automne, le service de broyage à domicile fonctionne très bien. Le paillage obtenu permet de protéger les plantes et arbustes de son jardin des gelées hivernales et favorise la biodiversité. Pour en bénéficier, il suffit de s’inscrire sur le site de bordeaux-metropole.fr Individuels et collectifs, les composteurs ont la cote ! 2023 a battu des records avec 10 521 composteurs distribués aux habitants de la Métropole (5 817 en 2022) ! Et la dynamique ne s’essouffle pas avec près de 10 000 composteurs individuels ou collectifs déjà livrés à fin septembre 2024. Le petit plus : ils sont maintenant livrés à domicile !À Mérignac également, le compostage gagne les immeubles et les résidences collectives avec, là aussi, un accompagnement de la Ville.À Mérignac, 34,5% des logements sont équipés d'un composteur.Pour recevoir votre composteur chez vous, inscrivez-vous sur inscription.bordeaux-metropole.fr/distribution-de-composteurs À chaque déchet sa solutionVous hésitez sur certains déchets ? Où jeter la vaisselle, les piles, les tissus déchirés ? Consultez le guide du tri en ligne, avec des consignes et des conseils adaptés pour chaque type de déchets. Vous pouvez aussi retirer, en mairie, le guide « Opération réduction » édité par Bordeaux Métropole.Pour accéder au guide en ligne, consultez cette page Bada, la borne à déchets alimentaires en libre-accèsAprès une expérimentation réussie à Mérignac (7 bornes installées en 2022) les bornes à déchets alimentaires (Bada) se généralisent en intrarocade. Pourquoi ? Comment ? On vous dit tout !Contexte Les déchets alimentaires représentent 1/3 du poids de la poubelle noire.Dans sa partie intra-rocade, Mérignac compte déjà près de 100 bornes sur les 240 prévues à terme pour que les habitants, notamment ceux qui n’ont ni jardin, ni composteur, puissent venir apporter leurs déchets alimentaires. À proximité – une Bada pour 150 foyers – l’accès est gratuit et sans inscription.Zéro nuisance Expérimenté depuis 2 ans à Mérignac, le système a largement fait ses preuves avant d’être généralisé. Collectées au moins une fois par semaine et autant que de besoin, les Bada ne génèrent pas de nuisances olfactives ou sanitaires. Les contenants sont hermétiques et des grilles posées au fond des bacs empêchent l’accès des nuisibles. De plus, la cuve est systématiquement nettoyée chaque fois qu’elle est vidée.Les déchets alimentaires, une nouvelle ressource énergétiqueAvant, les déchets alimentaires collectés dans les poubelles noires étaient incinérés avec les autres ordures ménagères. Depuis la généralisation du compostage et l’implantation des Bada, ce n’est plus le cas. Aujourd’hui, les biodéchets collectés sont broyés à Eysines et méthanisés à Saint- Laurent-Médoc d’où le biogaz produit par leur décomposition revient alimenter environ 10 000 foyers métropolitains. L’engrais qui reste est épandu en local sur des exploitations partenaires. Je récupère mon bioseau !Bordeaux Métropole organise une distribution gratuite de bio-seaux le samedi 7 décembre de 8h à 13h sur la place Charles-de-Gaulle. Des ambassadeurs répondront à toutes vos questions et vous offriront aussi un kit d’accompagnement.Mode d’emploi :Un kit composé d’un bio-seau (petit seau vert), de 50 sacs kraft et d’un flyer pédagogique est livré à domicile ou, si vous n’êtes pas chez vous, lors de permanences.Stockez vos déchets alimentaires dans votre bio-seau ou un sac en papier (attention, seuls les sacs compostables et/ou biodégradables peuvent être jetés dans les bornes).Déposez-les dans la borne que vous voulez quand vous voulez.Les prochaines permanences et la carte des Bada sur bordeaux-metropole.fr/bornes-a-dechets-alimentairesUne question ? Un problème à signaler ? 0 800 22 21 20 (appel gratuit) Et après, que deviennent nos déchets ?52 % sont incinérés et valorisés grâce à 2 unités de valorisation énergétique, à Bègles et à Cenon, qui alimentent la métropole (le quartier Euratlantique par exemple) en chaleur. Les résidus de cette incinération sont utilisés pour faire des remblais ou des sous-couches routières.27 % sont valorisés comme matière première et recyclés.13 % sont valorisés par méthanisation (matière organique)8 % sont envoyés vers des centres de stockage de déchets ultimes. 4 gestes simples pour réduire ses déchetsAcheter en vrac ou choisir des produits vertueux au niveau de leur emballageUtiliser un cabas ou un sac réutilisable plutôt qu’un sac plastiqueChoisir une écorecharge plutôt qu’un nouveau bidonUtiliser des piles rechargeables et des ampoules basse consommation Collecte du verreLe verre est le premier à avoir fait l’objet d’une collecte par apport volontaire dans les nombreuses bornes bien connues des habitants. Aujourd’hui, il y en a plus de 1 200 dans l’agglomération, et la collecte permet de récupérer l’équivalent de 25 kg par an et par habitant. Ce verre est refondu dans une usine de retraitement girondine qui fabrique ainsi de nouvelles bouteilles de verre pour la filière viticole locale. Ne jetez que les bouteilles de verre, les pots en verre, les flacons de parfum ou de vernis en verre et méfiez-vous des faux-amis à ne pas jeter dans les bornes de collecte de verre tels que la vaisselle, les bibelots, la terre cuite, les ampoules électriques ou les néons. Tout savoir sur la Taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM)C'est un impôt perçu avec la taxe foncière et payé uniquement par les propriétaires qui peuvent la répercuter dans les charges de leurs locataires. Son montant varie en fonction de la valeur locative du logement (ou du local, pour les professionnels) et n’est pas lié à la quantité de déchets produits.Que finance-t-elle ?La collecte, le transport et le traitement de tous les flux de déchets (ordures ménagères, verre, emballages…), les déchèteries.Les nouveaux services aux habitants : Bada, composteurs, broyeurs, ateliers…Combien coûte-t-elle ?En 2022, la gestion des déchets a coûté plus de 99 M€, ce qui représente environ 138 € par habitant. Une baisse de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères a été votée en 2022 et en 2023 afin d’anticiper l’évolution de fréquence de collecte en 1+1. Mais attention, même si la TEOM baisse, la valeur locative des logements est revue à la hausse chaque année par l’État. Le montant total de la taxe foncière en dépend. partager sur À lire aussi 11/12/2024 Revue de projet ESS : un levier pour l’économie sociale et solidaire En savoir plus 10/12/2024 Commerces et évènementiels de proximité Restaurant Umiyama Le Japon, entre tradition et modernité En savoir plus Entreprises 06/12/2024 Direction du développement L'info éco de la semaine à Mérignac En savoir plus
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