Bilan de mi-mandat : 3 questions à Alain Anziani

Quel regard portez-vous sur ces trois premières années de mandat ?

Rien n’est jamais acquis… Au début de la campagne électorale, ni le Covid, ni la guerre en Ukraine, ni un tel niveau d’inflation n’étaient envisagés. Les crises, sanitaire puis énergétique, ont bouleversé beaucoup de certitudes mais elles nous ont aussi appris à mieux nous adapter.

Évidemment, elles ont aussi pénalisé la Ville sur le plan financier, mais malgré toutes ces contraintes, nous maintenons le cap : nous avons déjà réalisé plus de la moitié de nos propositions qu’il s’agisse d’actions de proximité pour améliorer le quotidien des habitants ou d’investissements structurants pour préparer un avenir durable.

Pourquoi un bilan de mi-mandat ?

Il y a trois ans, j’ai proposé aux Mérignacais un projet qui devait nous permettre de répondre à trois défis : social, environnemental et démocratique. Ce dernier est fondamental.

La perte du lien de confiance entre les responsables politiques et les citoyens est un problème majeur, à l’échelle nationale comme locale. Elle explique en grande partie l’abstention croissante lors des élections mais aussi la tentation du vote extrême. J’ai la responsabilité d’agir à mon niveau pour restaurer cette confiance. D’abord en poursuivant le dialogue constant avec les Mérignacais, à travers nos rencontres en conseils de quartier, en mairie, en réunions de concertation, sur le marché ou via les réseaux sociaux. Ensuite, en rendant compte de mon action et de ma gestion en toute transparence. Nous devons toujours expliquer nos choix, justifier les aléas rencontrés et démontrer notre efficacité : ce bilan de mi-mandat y participe.

Quelles sont les priorités à venir ?

À la Ville comme à la Métropole, les objectifs sont les mêmes : réussir le défi environnemental et offrir des services adaptés aux besoins des habitants, en particulier des plus fragiles.

Je l’ai déjà dit, nous ne sommes pas égaux face au défi climatique : les habitants les plus pauvres et ceux qui vivent loin des bassins d’emplois et des services publics de la métropole subissent plus violemment la crise énergétique parce qu’ils ont plus de difficultés à adapter leur mode de vie. Les pouvoirs publics doivent les accompagner dans ce changement : le défi environnemental ne pourra réussir au détriment de la justice sociale. Nous continuerons à développer une écologie incitative qui accompagne, facilite ou récompense les initiatives.

Nous maintenons aussi notre ambition d’offrir aux habitants un cadre de vie apaisé et un haut niveau de services, quel que soit leur âge ou leur quartier. Les Mérignacais ont besoin de logements à des prix accessibles et proches de transports en commun plus performants ; d’écoles, de crèches, d’animations pour la jeunesse, de services personnalisés pour les séniors et bien sûr, d’espaces de nature et de respiration en ville.

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